Politoscope : la campagne déçoit les Français

Plus de deux Français sur trois jugent que le débat est de mauvaise qualité

OÙ EST le débat d'idées ? Les Français interrogés par OpinionWay pour Le Figaro-LCI trouvent vraiment que la campagne présidentielle laisse à désirer : ils sont 71 % à la juger de mauvaise qualité. Ce mauvais climat correspond aussi à un rituel des débuts de campagne. Il faut toujours commencer par une « campagne négative », recommandent les professionnels de la stratégie politique, afin de discréditer l'adversaire principal.

Entre l'affaire des Renseignements généraux, censée déstabiliser Nicolas Sarkozy, et les « boulettes » de Ségolène Royal, qui ont nourri les sarcasmes de l'UMP, les deux camps ont voulu appuyer sur le point faible de l'adversaire. François Bayrou, lui aussi, qui est salué dans ce sondage pour sa percée, a largement mis en cause les deux candidats sur ces sujets. 43 % des sondés estiment que « personne en particulier » n'est responsable de ce mauvais climat de campagne. Mais ils sont tout de même 33 % à juger que Nicolas Sarkozy est plutôt responsable de ce climat négatif et 24 % à en imputer la responsabilité à Ségolène Royal. Il est vrai que la candidate socialiste est visée depuis plus longtemps par les lieutenants de Sarkozy à cause de ses divers faux pas. Mais si Sarkozy est jugé plus responsable que Royal du climat négatif, c'est, in fine, la candidate PS qui en fait les frais. En effet, 62 % des personnes interrogées jugent que les polémiques sur les propos de Ségolène Royal auront des conséquences négatives sur le vote des Français. Sans doute est-ce la récurrence des « bourdes » qui explique ce jugement sévère. Les petites phrases sur le Québec, la Chine et même sur la Corse ont visiblement désorienté l'électorat. Les sondés considèrent que les questions de politique internationale construisent une image de candidat.

Plus inquiétant pour la candidate PS, près de la moitié (49 %) des sympathisants de gauche estiment que ces polémiques auront des conséquences néfastes pour elle. En revanche, 60 % des sondés considèrent que les polémiques sur les RG n'auront pas de conséquence pour Nicolas Sarkozy lors du vote des Français. Le ministre candidat, pour le moment, passe donc entre les gouttes. Et il conserve la confiance de ses troupes : seulement 20 % des sympathisants de droite considèrent que la polémique sur les RG n'est pas bonne pour lui.

jtrouve ke ocun candidats kelkil soit ne se done la peine de bien expliker o francais ce pourkoi il fodrer lelir pluto k1 otre et c domage........